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Renault Alaskan 6. Renault Alaskan La French touch

Le constructeur français fait une entrée remarquée sur le marché des pick-up avec une machine plus proche de la familiale que de l’utilitaire.

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l’Alaskan, dans sa version Zen, se positionne comme un véhicule haut de gamme. Bien que nouvel arrivant sur le marché, c’est la base bien connue du Nissan Navarra qui a servi à sa conception. Haut et large avec ses 4 portes, il est de ceux qui en imposent. Outre son gabarit conséquent, il arbore un design et des lignes propres au constructeur français. Renault n’a pas lésiné sur le chrome pour monter en gamme. Même la caisse, avec sa boîte de rangement, a un côté plus familial au détriment du pro.

 

Habitacle. En cabine, pas de doute, on est dans une Renault. Les éléments principaux sont communs à tous les véhicules du groupe Renault Nissan. On se sent donc davantage à l’intérieur d’une berline que d’un 4 × 4, notamment avec le grand espace offert aux places arrière. Les nombreux rangements, les deux prises 12 Volts, l’USB et le jack renforcent cette idée. La position de conduite haute et la visibilité dégagée procurent un sentiment de dominer la route.

 

Moteur. C’est un 4 cylindres maison de 2,3 litres de 160 ch dci qui alimente la bête. Ses caractéristiques classiques ne l’empêchent pas de se démarquer puisque c’est le moins gourmand du test avec 9,09 l/100 km.

 

Transmission et ponts. C’est une boîte manuelle 6 rapports qui entraîne l’Alaskan. Bien étagée, elle convient autant à la conduite sur route qu’au franchissement.

Le passage de 2 à 4 roues motrices et en rapport court se fait grâce à une molette aussi bien à l’arrêt qu’en roulant. Un interrupteur permet d’enclencher le blocage du différentiel arrière.

Manque de pêche

Maniabilité. Il a beau être imposant et haut, il se conduit comme une familiale. Se garer est un jeu d’enfant avec la caméra 360 degrés. Même en ville !

 

Sur la route. On peut reprocher au moteur d’être un peu mou, mais ce n’est pas très grave à l’heure où la priorité est à la sécurité.

Le silence en cabine, les écrans et commandes intuitives participent à rendre la route agréable et nous renforcent dans notre impression d’être à bord d’une voiture classique.

 

En franchissement. Le moteur se révèle bien coupleux. Seul pick-up sans amortisseurs à lames sur le train arrière, le Renault offre une très bonne suspension. Du point de vue de la stabilité, aucune glissade n’a été observée sur un chemin pourtant gorgé d’eau ! L’aide à la descente par à-coups est aussi un gage de sécurité.

Une caisse bien pensée

Caisse. Avec ses dimensions honorables, c’est surtout par ses cinq points d’arrimage sur crémaillère qu’elle se démarque. La porte légère dispose en plus d’un vérin à gaz amortissant son ouverture. Notre version d’essai était équipée d’une grosse boîte de rangement intégrée. Bien utile pour stocker les outils, elle devra être démontée pour accueillir un big-bag ou une cuve.

On peut noter que l’Alaskan n’est pas disponible en cabine simple ni rallongée. Impossible donc de récupérer la TVA. Une chose est certaine, ce Renault fait une entrée remarquée sur le marché des pick-up haut de gamme. En revanche, il n’est pas sûr que la cible de ce monstre soit les agriculteurs.

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